Harley-Davidson fait partie de ces entreprises qui ont épousé l’idéologie woke, tant dans sa gestion interne que dans sa politique de communication. Elle a ainsi notamment mis en place des formations obligatoires à la diversité pour ses employés, a publiquement soutenu la législation américaine pro-LGBT, s’est posée des objectifs de diversité des fournisseurs et a multiplié les partenariats avec des groupes pro-LGBT.
Sans surprise, de nombreux clients ont fini par déclarer leur ras-le-bol et à exprimer le fossé qui existe entre leurs préoccupations, au premier rang desquelles l’attachement à la liberté individuelle et celles de la marque.
Devant la menace de boycott, Harley-Davidson a rétropédalé, comme l’ont notamment fait juste avant elle Jack Daniels, Tractor Supply, Deere & Co.
Au mois d’août, le fabricant de motos a ainsi déclaré que désormais, outre son soutien traditionnel aux primo-intervenants, aux militaires en service actif et aux vétérans, il se recentrera sur la croissance du sport de la moto et sur la fidélisation de sa clientèle, mettant fin à ses initiatives en matière de diversité et d’inclusion. De plus, Harley-Davidson ne répondra plus à l'enquête du Human Rights Campaign (HRC, groupe de lobbying en matière de droits des personnes LGBT aux États-Unis). Cette association mesure l’indice « woke » des entreprises afin de les pousser à adopter des positions progressistes, voire radicales, sur des sujets tels que la transition de genre et la discrimination positive. En participant à cet indice, Harley Davidson avait initialement cherché à améliorer sa note en matière de conformité aux critères "woke".
Le mouvement d’abandon de la propagande woke en entreprise semble bel et bien enclenché…
Crédit photo : Par J.T (Jason) Thorne — Flickr: 0167, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26507823
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