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Eh bien si ! Madame la ministre, la théorie du genre existe !

Ce jeudi, en marge d’un déplacement à Marcq-en-Barœul dans la banlieue de Lille, la ministre de l’Éducation Anne Genetet a martelé le refrain des militants woke : « La théorie du genre n’existe pas ». Interrogée sur les potentielles dérives du futur programme d’éducation sexuelle, qui, dans sa version actuelle, comporte 17 références au concept d’identité de genre, elle a préféré nier l’évidence. Avant elle, en 2014, Najat Vallaud-Belkacem avait tenté de faire de même, oubliant qu'elle utilisait cette expression depuis 2019.


Par ces dénis, Anne Genetet, tout comme Najat Vallaud-Belkacem à son époque, fait le jeu des mouvements les plus radicaux qui tentent depuis des années d’imposer discrètement, loin du regard des parents, leur idéologie dans les écoles.




Un déni de réalité

La théorie du genre n’est pas un fantasme inventé par ses opposants. Au contraire, l’expression de « théorie du genre » fut d’abord forgée par des universitaires, des pédagogues et des militants favorables à cette idéologie. En 2009, par exemple, le sociologue français Éric Fassin revendique cette expression dans son livre Le sexe politique.










Cette théorie se fonde sur l'idée que l’identité sexuelle est avant tout une construction sociale et qu’il est important de s’affranchir des considérations biologiques et anatomiques qui briment les individus. Dans son livre Des sexes innombrables, le genre à l’épreuve de la biologie, le Professeur Thierry Hoquet écrit : « La biologie nous biaise. Patriarcale, elle s'est vautrée dans l'androcentrisme et l'hétérosexisme, deux maladies dont il faut guérir ». Sic !


Éric Fassin ajoute, dans son ouvrage Homme, femme, quelle différence, que la nature et la biologie sont oppressives : « S'il importe de dénaturaliser la différence des sexes, c'est que sa naturalisation comporte une part de violence. Imposer la norme au nom de la nature, c'est renvoyer tous ceux qui ne veulent ou ne peuvent s'y reconnaître non seulement dans l'anormalité mais aussi dans l'enfer des vies 'contre nature' ». Re - Sic!


Voilà sur quoi repose cette théorie du genre qui est enseignée depuis des années dans nos universités et qu’il convient absolument d’interdire dans les écoles maternelles et primaires.


Le Planning Familial, une ressource officielle

Des associations, dont certaines sont agréées par le ministère, concourent également à la diffusion de cette théorie. Ainsi, le Planning Familial publie des documents extrêmement militants à l’attention des adolescents. Prenons, par exemple, le lexique du Planning Familial, une ressource utilisée dans les collèges et les lycées et qui s’emploie à imposer des définitions extrêmement « problématiques ».


Ainsi, pour eux, sexe se définit : « un construit social basé sur des observations moyennes des différences biologiques entre les genres. Il est communément admis scientifiquement que le sexe est un spectre. Peut également désigner l’appareil génital ». Sic ! Quant au terme « genre », il est défini ainsi : « Classe sociale construite culturellement. En Occident, cela admet deux catégories dont une dominée : les femmes ; et une autre dominante : les hommes ». Re-Sic !


Les jeunes apprennent également que si, par exemple, ils sont nés homme et qu’ils continuent à s’identifier comme des hommes, c’est parce qu’ils sont atteints d’« euphorie de genre »… une bien étrange pathologie.


Souhaite-t-on réellement que ces définitions s’imposent dans nos établissements scolaires ? Voilà quels sont les vecteurs de la « théorie du genre » dans les écoles.

Protéger l'éducation, protéger les enfants

La théorie du genre, loin d’être un simple concept théorique, est bel et bien un outil idéologique qui infiltre tous les aspects de notre société, en particulier l'Éducation nationale. Madame la ministre, il est urgent de redonner à l’éducation son rôle premier : celui de former des citoyens libres, capables de penser par eux-mêmes, et non de les faire adhérer à des dogmes idéologiques qui nuisent à leur développement personnel et social. Votre ministre délégué, Alexandre Portier, a eu raison de demander devant les sénateurs que ce programme soit entièrement réécrit. L’école est là pour instruire, pas pour « déconstruire ».



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