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Interdiction des calendriers de l’Avent à l’école : L’académie de l’Aisne cède aux usages woke 

Chaque année, c’est la même rengaine. La période de Noël est celle des polémiques orchestrées par une partie de la gauche et des écologistes : interdiction des crèches, suppression des sapins de Noël, effacement de l’expression « Joyeux Noël » par le sans saveur « bonnes fêtes ».  En 2024, les calendriers de l’Avent viennent s’ajouter à la liste des symboles à déconstruire. Cette tradition vieille de plusieurs siècles, se retrouve à nouveau au cœur d’une controverse absurde. Cette fois, ce sont plusieurs écoles de l’Aisne qui ont été sommées par l’Inspection académique de l’Éducation nationale d’interdire cet objet, jugé incompatible avec la laïcité.

 

Un calendrier "dangereux" pour la laïcité ?

Le 30 novembre, plusieurs écoles du département de l’Aisne ont reçu un courrier, leur enjoignant de retirer les calendriers de l'Avent de leurs classes. Le motif ? La laïcité.

 

L’inspecteur d’académie écrivait : « J’ai été alerté de la présence possible de calendrier de l’Avent dans les classes. Je rappelle que l’Avent est une démarche religieuse. Dans le cadre de la neutralité qu’impose la laïcité, valeur cardinale de la République, je vous invite à rappeler aux professeurs de l’école que vous dirigez qu’aucun élève ne doit être confronté à un calendrier de l’Avent dans le cadre scolaire ».

 

« Aucun élève ne doit être confronté à un calendrier de l’Avent » Sic ! Que craint cet inspecteur ? Que les élèves soient traumatisés par un tel calendrier ? La défense de la laïcité est malheureusement ici encore instrumentalisée pour déconstruire nos traditions et notre identité. C’est l’essence même du projet wokiste !

 

Cette position a évidemment provoqué de l’indignation. Pierre-Jean Verzelen, sénateur de l’Aisne, a réagi en envoyant une lettre à la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet. Il a rappelé que le calendrier de l’Avent est désormais un objet largement sécularisé sans aucune connotation religieuse manifeste. « Utiliser le calendrier de l’Avent pour faire des exercices de grammaire, de mathématiques ou d'anglais, c'est devenu une pratique courante dans les écoles. En quoi cela pose-t-il un problème ? », s’est-il exclamé. 

 

Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, n’a pas manqué de soulever l'absurdité de la situation en s’interrogeant : « L’Éducation nationale n’a-t-elle pas d’autres priorités ? » 

 

De nombreuses voix sur les réseaux sociaux et dans les médias ont également défendus ces calendriers.

 

Les calendriers de l’Avent sauvés grâce à cette mobilisation 

Face à la déferlante de critiques, la réaction de l’administration n’a pas tardé. Pierre Moya, recteur de l’académie d’Amiens, a tenté de noyer le poisson en précisant que cette directive ne venait pas de l’Éducation nationale dans son ensemble, mais d’un inspecteur isolé. Selon des informations rapportées par Franceinfo, Anne Genetet, la ministre de l’Éducation nationale, préparerait une lettre pour clarifier la position du gouvernement. « Le calendrier de l'Avent est pleinement compatible avec les principes de laïcité, à condition qu'il ne véhicule aucun contenu religieux », devrait-elle expliquer.

 

 

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