La saga Harry Potter s'apprête à faire son grand retour, mais cette fois sous la forme d'une série télévisée. En dépit des pressions croissantes des activistes woke, qui cherche à « effacer » J.K. Rowling, l’auteur de la saga, conserve une place centrale dans le projet. Pour la première fois elle semble trouver du soutien, et pas des moindres. La Warner Bros, mais aussi de nombreux fans de la saga Harry Potter estiment que l'œuvre et ses valeurs ne doivent pas être réécrites pour s'adapter à une culture woke.
Le wokisme, une nouvelle forme de censure
Depuis plusieurs années, J.K. Rowling est au cœur d'une polémique qui n'en finit plus. Ce n'est pas tant son œuvre qui est remise en cause, mais bien ses opinions sur des questions de société, et en particulier sur la transidentité. En mars 2018, tout a commencé lorsque Rowling a « liké » un tweet qui comparait les femmes transgenres à des « hommes en robe », une simple action qui a suffi à enflammer les réseaux sociaux. Mais c’est en 2020 que l’attaque s’est intensifiée. Elle y écrivait notamment : « seules les femmes peuvent avoir des menstruations », excluant ainsi les personnes se déclarant non-binaires ou transgenres, ce qui a provoqué une avalanche de critiques et de menaces de la part de ses détracteurs.
Plusieurs acteurs de la saga Harry Potter, dont Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, sont allés jusqu’à publiquement désavoué les propos de l’autrice. Radcliffe a exprimé son soutien aux personnes transgenres, affirmant que les déclarations de Rowling étaient « blessantes », tandis qu’Emma Watson a souligné que ses opinions allaient à l’encontre des valeurs de respect et de tolérance. Une véritable chasse aux sorcières médiatiques s’en est suivie.
Warner Bros, une position courageuse
Dans ce climat de tensions, Warner Bros semble bien avoir pris la mesure de l’enjeu : soutenir J.K. Rowling dans ce projet, c'est prendre position contre la censure qui s'abat sur les voix dissidentes. En dépit des pressions extérieures, le studio a réaffirmé, dans un communiqué officiel, son soutien à l’autrice, en soulignant qu’elle avait « le droit d’exprimer ses opinions personnelles ». Ce soutien est d'autant plus notable que, dans le monde actuel, il est rare de voir une entreprise prendre publiquement la défense d'une personnalité controversée.
Le cas de J.K. Rowling n'est malheureusement pas isolé. De plus en plus de figures publiques, écrivains, artistes ou intellectuels, se retrouvent ainsi dans la ligne de mire du wokisme, accusés de ne pas se conformer aux dogmes de l’inclusivité ou de l’égalité. Ceux qui s’aventurent à exprimer des opinions qui ne correspondent pas aux normes imposées par cette idéologie sont rapidement étiquetés comme « transphobes », « racistes » ou « sexistes ».
Pour une fois, ce n’est pas la censure qui l’emporte. La défense de J.K. Rowling est peut-être un signe que la liberté d’expression et le respect des convictions individuelles sont encore possibles, même dans une époque où les voix dissidentes sont souvent réduites au silence.
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