
Percutant, le président argentin, Javier Milei, a profité de sa deuxième participation au Forum économique mondial de Davos pour dénoncer l’« hégémonie woke ». Pour lui, le wokisme est un « cancer », un « virus mental » qu’il estime responsable du déclin de l’Occident. Selon lui, tant que cette idéologie dominera les institutions, l'humanité restera figée dans une spirale régressive. C’est pourquoi, il a appelé à rompre avec cette pensée afin de rétablir un cadre idéologique favorable à l'innovation et à la prospérité.
Le président argentin n’a pas hésité à multiplier les cibles : féminisme radical, idéologie du genre, écologistes radicaux …. Il a également qualifié l’immigration de « colonisation inversée », une « forme de suicide collectif » pour les pays occidentaux.
Il n’a pas hésité, non plus, a rappelé que les organisateurs de ce forum eux-même ont souvent été les défenseurs zélés de cette idéologie. Cette critique directe à l’encontre de Klaus Schwab et de ses alliés a suscité quelques réactions embarrassées dans l’assemblée.
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