On savait l’Eurovision kitsh, on le savait woke, mais il faut bien avouer que l’édition 2024 a
franchi toutes les limites. Pourtant, la barre avait été placée très haut avec la victoire de la
femme à barbe en 2014.
Cette année, ça été un festival :
Le candidat finlandais était nu sur scène tout du long de sa chanson ; la scénographie du
représentant du Royaume-Uni était clairement inspirée des backrooms homosexuels ; le
suisse, grand gagnant du télé-crochet, a défilé avec un drapeau symbolisant la non-binarité,
la candidate espagnole était entourée de danseurs en gaine, bas résilles et cuissardes ;
l’irlandais non binaire en costume de sorcière se définit comme une « popstar queer et
gothique »…
Il a fallu en plus s’infliger les réactions puériles de certains de ces candidats au conflit au
Proche-Orient. Le hollandais, disqualifié à la suite d’un « geste inapproprié » envers une
journaliste, s’est couvert la tête avec son drapeau pendant une conférence de presse pour
montrer son mécontentement de la présence d’Israël au concours et notre sorcière
irlandaise non binaire a avoué avoir pleuré en apprenant la participation d’Eden Golan.
Consternant.
Tout en sobriété et en puissance vocale, le candidat français Slimane était bien seul pour
remonter le niveau…
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