Ces grands classiques de l’animation seront désormais précédés, sur la plateforme Disney +, d’un avertissement très sévère :
« Plutôt que de retirer ce contenu, nous voulons reconnaître son impact néfaste, en tirer la leçon et susciter le dialogue pour créer ensemble un futur plus inclusif »
Le milieu du cinéma et de la production est devenu le terrain de jeux des mouvements décolonialistes et racialistes. Ils s’emploient à dénoncer, effacer, réécrire tout ce qu’ils désignent être des stéréotypes, des clichés, voire des « micro-agressions » identitaires.
Disney est dans leur viseur depuis des années.
Les corbeaux dans le dessin animé « Dumbo » sont accusés de véhiculer des clichés racistes contre les Afro-Américains. Les chats siamois présents dans « les Aristochats » donneraient une mauvaise image de la communauté asiatique. Quant aux voleurs dans « Aladin », ils auraient le tort de ressembler à des Arabes. Le fait que l’histoire se passe au Moyen-Orient pourrait suffire à expliquer cela.
Mais non, l’objectif est de déconstruire les oeuvres, de les passer à la moulinette pour prouver qu’elles participent à imposer un racisme systémique.
Cette mise en garde a été rédigée par les équipes de Disney en concertation avec plusieurs organisations, dont l’Association des critiques de films afro-américains. La pression de ce type d’associations est de plus en plus forte. Elle avait déjà abouti à une remise en cause de la cérémonie des Oscars.
Disney inscrit cette politique d'avertissement dans une campagne visant à montrer son soutien aux combats BlackLivesMatters. Le studio a dévoilé un site dédié : StoriesMatters.
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