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Mathieu Bock-Coté dénonce le «camp de rééducation à ciel ouvert» qu'est devenu le Canada




Le samedi 14 Novembre dans les colonnes du Figaro paraissait une tribune de Mathieu Bock-Côté ayant pour titre « Le Canada est-il un hôpital psychiatrique ? »



Tout commence avec une vérité dont peu de monde doute encore, le « virus idéologique » comme l’appelle Mathieu Bock-Côté n’est plus que cloisonné dans certaines universités bien pensantes américaines, ses conceptions et ses idées ont bel et bien pénétré le corps social. Le problème étant que le Canada est à côté des États-Unis. Deuxième problème, le Canada a un problème avec le multiculturalisme, sacro-saint et intouchable comme en témoigne les nombreux gestes du premier ministre canadien : Justin Trudeau.


Mathieu Bock-Côté nous explique qu'à travers cet accouplement morbide du multiculturalisme canadien et du racialisme américain « le Canada, et plus particulièrement sa partie anglaise, se transforme en camp de rééducation à ciel ouvert,» et donc au final c’est la liberté d'expression qui en souffre. Preuve de ce dérèglement humain, les canadiens n’ont plus le droit de prononcer le titre « Nègres blancs d’Amérique » pourtant un classique de la littérature Québécoise publié en 1968. Mathieu Bock-Côté explique que « la simple prononciation du mot « nègre », même s'il s'agit d'en faire l'histoire ou de nommer le titre d'un livre, relèverait de la « suprématie blanche » , et entraîne automatiquement un scandale - il faut désormais dire le « N* word » ou « le mot qui commence par N ». Un manuel scolaire se référant au livre de Vallières a été retiré de certaines bibliothèques d'écoles anglophones pour qu'on puisse caviarder le passage le mentionnant. »


La polémique a culminé en octobre dernier lorsqu’une professeure pourtant adhérente à cette religion « woke » a eu le malheur de prononcer le mot interdit en histoire de l’art. Scandale. Pour avoir commis ce crime, Verushka Lieutenant-Duval fut suspendue par la direction de l’université. Le recteur justifiera sa décision en écrivant : « Ce qui peut sembler banal pour un membre de la communauté majoritaire (Sic !) peut être perçu par plusieurs membres de la minorité comme étant profondément offensant. Les membres des groupes dominants n'ont tout simplement pas la légitimité pour décider ce qui constitue une micro agression. » Mathieu Bock-Côté conclut très justement alors qu'« il appartient aux « minorités » de définir un nouveau délit de blasphème. Justin Trudeau s'est rangé du côté du recteur. On ne sera pas surpris qu'il ait trahi ensuite la France au moment de la question des caricatures. »


Enfin, afin de devenir des alliés des racisés, des formations pour faire comprendre le «privilège blanc » ont été mises en place. Ces formations, normalisées dans les départements de ressources humaines, sont partout implantées dans les administrations publiques et privées du pays. Elles sont devenues banales. Mathieu Bock-Côté nous dit même que des «représentants des minorités » ont appelés à la rééducation du corps enseignant.

La professeure a, de son côté, demandé la liste des mots interdits afin de faire de la pédagogie inclusive.

Pauvre Canada, qui va subir un lavage de cerveau.



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