Dans une tribune parue dans Le Journal du Dimanche (« Wokisme ou liberté, il faut choisir ! »), David Lisnard s’attaque frontalement au wokisme, qu’il oppose sans nuance au libéralisme. Selon lui, ce dernier représente non seulement un remède aux dérives du wokisme, mais une véritable solution pour rétablir l’équilibre social.
Le maire de Cannes, également président de l’Association des Maires de France et du mouvement politique Nouvelle Energie, dresse un tableau accablant de l’idéologie wokiste. Il la décrit comme une pensée qui instrumentalise les différences, les transformant en outils de division plutôt qu’en éléments d’enrichissement. Le wokisme, pour Lisnard, enferme les individus dans des identités collectives rigides, créant un affrontement permanent entre oppresseurs et opprimés. Il dénonce également sa tendance à exclure toute remise en question, imposant une vérité unique et sans appel.
Cette logique engendre des tensions sociales croissantes, où les interdits se multiplient et où une justice arbitraire menace la présomption d’innocence. Le wokisme, loin de favoriser l’unité ou la réflexion, rend impossible le dialogue serein et le respect des divergences d’opinion.
Face à cette dérive, David Lisnard plaide pour le libéralisme, qu’il considère comme l’antidote aux dangers du wokisme. Il défend une vision de la société où les différences sont respectées sans devenir un facteur de division. Le libéralisme, héritier des Lumières, prône l’universalité des droits et la liberté individuelle. Il place l’individu au centre du projet social, rejetant les logiques communautaristes et collectivistes du wokisme. Loin d’imposer une pensée uniforme, le libéralisme valorise le débat, l’échange d’idées et l’émancipation individuelle.
Lisnard souligne que, contrairement au wokisme, le libéralisme repose sur un État de droit garant de l’égalité et de la justice, sans privilèges ni distinctions. Il défend une société où l’individu peut s’épanouir librement, contribuer au bien commun et, dans une dynamique économique libérale, où les « harmonies économiques » créées par l’action individuelle profitent à tous. Loin d’être un simple modèle économique, cette philosophie met l’accent sur la dignité et la liberté de chaque personne, considérée comme capable de penser et de s’exprimer par elle-même.
Dans cette tribune, David Lisnard n’hésite pas à affirmer que le libéralisme est la véritable réponse aux excès du wokisme, non seulement sur le plan des conséquences pratiques, mais aussi sur celui des principes fondamentaux. En appelant à un retour aux valeurs de liberté, de respect de l’individu et de dialogue ouvert, il réaffirme l’urgence de repenser une société où le bien commun est fondé sur l’autonomie et la responsabilité personnelle, et non sur la division imposée par des idéologies communautaristes.
Ainsi, pour Lisnard, le libéralisme n’est pas simplement une alternative au wokisme : il en est la seule issue possible.
Comments