Des antispécistes ont vandalisé une fromagerie dans le vingtième arrondissement de Paris. Ils accusent les fromagers de se rendre complices du viol des vaches.
« Lait = viol », « Éleveurs = violeurs » « Fromage = carnage », « Pas ta mère, pas ton lait » ces tags ont été découverts mardi 1er septembre sur les vitrines et les murs de cette boutique.
Derrière ce type d’actions totalement illégales, on retrouve une idéologie et des thématiques popularisées par des mouvements qui ont pignon sur rue. Ainsi, le slogan « Pas ta mère, pas ton lait » a été rendu célèbre par l’association Péta.
Cette dernière n’a pas hésité à lancer une campagne où elle compare l’élevage à la pratique du viol systématique, affirmant par exemple :
« Sans le viol délibéré et systématique du corps des femelles, l’industrie de l’élevage s’effondrerait. »
La galaxie « vegan » est également très impliquée dans la diffusion de ce type de messages associant l’élevage laitier à la pratique de « viols industriels ». Le nombre de blogs et d’influenceurs végans qui diffusent ces idées parmi les jeunes ne cesse de croître.
L'association Peta conclut sa campagne par un appel au veganisme :
Aucune ni aucun féministe ne voudrait consommer une nourriture issue du viol. Plus vous en savez, plus il devient évident d’agir. Devenez végan, pour les mères, pour les sœurs, pour les filles et pour toutes les femelles dont le corps est exploité.
Si la majorité de ces activistes agissent pour des raisons idéologiques, on ne peut pas s’empêcher de constater que d’autres y trouvent également un intérêt financier. En effet, très souvent, ils invitent leur communauté à devenir végan et pour cela à acheter des compléments alimentaires, des livres de recettes, ou toute sorte de manuels.
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