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Cela faisait 8 ans que Valérie P. donnait des cours de danse à Sciences Po Paris. Des cours au sein desquels les hommes et les femmes dansaient ensemble.
Cette pratique, choquante aux yeux de quelques élèves, les ont amenés à contacter la direction de l'école qui a sans délai demandé à l’enseignante, « de changer sa sémantique et de switcher les termes "homme-femme" pour "leader-follower", sans distinction de sexe ». Ce qu'elle a refusé. En effet, comme elle l'a publiquement indiqué par la suite, « je dis les femmes d'un côté, les hommes de l'autre, parce qu'en danse il y a un rôle de l'homme et un rôle de la femme [...] Sciences Po me dit que c'est une insulte de dire hommes et femmes et que je ne corresponds pas à la charte éthique », a-t-elle ajouté. C'est même visiblement discriminant et sexiste (!).
C'est pour cela que son contrat s'est arrêté fin novembre.
L'étudiant à l'origine du litige s'est expliqué comme nous l'apprenons dans Libération :
« Au début du semestre, elle nous a par exemple clairement expliqué que la nomenclature «follower-leader » proposée par Sciences-Po ne lui allait pas et qu’elle aurait préféré la mention « femme-homme ». Puisque, je cite « ce sont les hommes les leaders et les femmes les followeuses ».
Difficile donc, pour ces jeunes justiciers de comprendre que des considérations, historiques, physiques ou même techniques amènent en effet l'homme à être le leader dans le cadre des danses de salon...
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