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États-Unis : Rokhaya Diallo rejoint le centre de recherche « Gender + Justice » de Georgetown


CC-BY-SA-4.0


Rokhaya Diallo, la journaliste et « militante antiraciste, décoloniale et féministe » française, vient d'être invitée à rejoindre le centre de recherche « Gender + Justice Initiative » de l'université de Georgetown comme « chercheuse en résidence ».


En 2010, Rokhaya Diallo avait été sélectionnée pour participer à l'International Visitor Leadership Program* par le Département d'État américain et y est invitée pour visiter le territoire sur le thème « gérer la diversité ethnique aux États-Unis ».


Celle qui, dès 2013, s'opposait à des associations de lutte contre le racisme telles que SOS Racisme ou la Licra, les qualifiant de « clubs d’intellos blancs, déconnectés du terrain et des quartiers populaires » alors qu'elle venait de recevoir le prix du « Vivre Ensemble », décerné part le COJEP International (Conseil pour la Justice, l'Egalité et la Paix) pour son « courage et son exemplarité ». Cette organisation, qui possède de nombreux liens avec les États-Unis a également offert cette distinction à Lilian Thuram ou Edwy Plenel.


Celle qui a créé l'association polémique Les Indivisibles au travers de laquelle elle décerne des « Y’a bon awards ».


Celle qui semblait expliquer à la French American Foundation que les États-Unis étaient plus avancés que la France en matière d'égalité.


Celle qui estime que « l'État français produit du racisme ».


Celle qui est également membre du Conseil d'administration du « Centre pour la justice intersectionnelle » et qui s'y bat « contre le racisme systémique en cherchant à influencer le discours public » contre ces pratiques.


Le média anglo-saxon Politico vient de la classer parmi les femmes les plus puissantes d'Europe dans la catégorie « disruptive ».


Bref, à Georgetown, l'« Initiative pour la justice de genre », le fameux « Gender + Justice Initiative », se dit « ravi » d'accueillir cette « militante féministe antiraciste et intersectionnelle [...] largement reconnue pour son travail ». Il est donc prévu qu'elle « s'engage dans la recherche et partage son travail remarquable ».

Le but de ses travaux sera de « renforcer les solidarités internationales pour faire progresser la justice raciale ».


Cette nouvelle nomination confirme les liens qui existent entre les mouvements racialistes américains et indigénistes français, que nous évoquions déjà en mars dernier.


 

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