Sciences-Po Paris - @wikicommons - celete
En décembre, l’UNI Sciences-Po avait tiré la sonnette d’alarme dénonçant l’influence grandissante des théories racialistes, indigénistes et décolonialistes au sein de la célèbre institution.
Le 1er février, nos élus étudiants ont profité de la tenue d’un conseil de la Vie étudiante et de la Formation (CVEF) pour interroger l’administration à ce sujet. L’équipe de direction de l’école s’est employée, entre déni et mépris, à nier l’existence même de ses thèses au sein de l’établissement.
Elle a, semble-t-il, oublié la liste de livres publiée sur son compte officiel Instagram faisant ouvertement la promotion des théories décolonialistes. Elle n’a, apparemment, plus aucun souvenir des pressions exercées par des élèves de l’école se revendiquant de « l’antiracisme politique » pour interdire une conférence d’Alain Finkielkraut. Elle n’est pas plus au courant des revendications des militants de « being black at Sciences Po ». Une association d’étudiants de l’École qui exige la création de « modules obligatoires sur la question raciale et le racisme pour les étudiants non racisés pour qu’ils se rendent compte de leur propre langage et attitude racistes ». Comprendre : instituer des cours obligatoires « anti-racisme » à destination des blancs.
La politique de l’autruche semble malheureusement être une constante à Sciences-Po. L’UNI demande à ce qu’une mission d’inspection, sur le modèle de celle proposée par le député Julien Aubert, soit mise en place.
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